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mardi, février 10, 2004

Pour le fond sonore, aujourd'hui on se contentera de la BO du film Himalaya, l'enfance d'un chef, de Bruno Coulais (le même compositeur que Microcosmos, Le Peuple Migrateur...) et le groupe corse A Filetta (j'ai comme l'impression qu'ils bossent souvent ensemble, ceux là).

Pour le reste ce post est urgé (oui, urgé) par une nouvelle qui vient de tomber. Je comptais réserver le conseil du spectacle qui suit à un cercle restreint d'amateurs de marionnettes ou de gens de goûts, mais je viens d'apprendre que ledit spectacle se termine le 14 ou le 15 février. Donc à la fin de la semaine. Du coup, cher public, devant l'urgence de la situation, je me permet de faire cette pub éhontée de façon plus large.

Je ne suis pas parisien, j'ai du mal à apprécier Paris, mais force est de reconnaître que c'est encore là bas que se déroulent la plupart des spectacles intéressants (un des points que je reproche à Paris, d'ailleurs). Or donc, c'est un spectacle presque parisien que j'annonce.

Presque, car c'est au théâtre de Sceaux qu'il se tient, sur la ligne B du RER dont j'ignore la couleur. Le spectacle est le Maharabata (ou quelque chose comme ça) de Massimo Schuster, acteur, écrivain et marionnettiste ayant bossé notament avec les frères Di Rosa qu'il n'est plus besoin de présenter. Un spectacle à voir de toute urgence, 13 euros en tarif réduit, 18 euros je crois en tarif "paye tes 26 ans", qui reprend donc la plus grande épopée d'Inde, et qui fait suite au voyage de Schuster en... Inde. Il y a d'ailleurs un livre du même nom (Maharabata), bilingue Français/Italien, dans lequel Schuster explique son travail autour de ce spectacle et relate son voyage en Inde. Avec en plus des photographies centrales et en couleur de Brigitte Pougeoise (qu'Electre doit connaître puisqu'il me semble qu'elle a bossé avec la compagnie Arketal). Massimo Schuster, c'est un gage de qualité, je vous encourage vraiment à aller voir le spectacle (que je n'ai pas vu certes, mais j'en ai vu d'autres de Schuster et c'est toujours très bon).

Puisque je vous parle de Schuster, j'ai envie de continuer à faire sa promotion, sinon après je vais oublier. Comme dit plus haut, il est également écrivain. Le A LIRE de ce post ci ne sera donc pas du Gérard de Nerval comme je l'avais pensé (Mais damned pourtant, un jour faudra qu'on m'explique comment un type peut écrire aussi BIEN ! C'est le genre d'auteur qui doit donner envie d'écrire quand on est adolescent, mais ce stade passé, on se dit que personne ne peut encore écrire après lui !), mais sera un livre de Schuster. Non pas le Maharabata que je n'ai pas lu et que je ne saurais vous conseiller, mais un livre au titre des plus étranges :

STRZGWOP, ou la condition humaine. (A LIRE, donc)

Oui, ça en jette comme titre (éditions Arc-en-Terre, 1998). Je serais bien incapable d'arriver à démêler le sujet du livre, aussi je préfère copier ici le dos de l'ouvrage, qui vous donnera une idée plus précise du personnage et de l'oeuvre.

"STRZGWOP, ou la condition humaine : si ce livre s'intitulait La Théorie du Chaos nous vous parlerions de fluctuations, d'oscillations aléatoires et probablement aussi de phénomènes complexes non-maitrisables comme l'écoulement d'un fluide ou l'évolution d'une population animale. Il n'est pas exclu que nous irions jusqu'à discuter des conséquences inattendues du battement des ailes d'un papillon. Mais ce livre s'apelle STRZGWOP, ou la condition humaine. Il parle de Strzgwop, et de condition humaine."

Oui, Strzgwop est bien le personnage central de ce livre, universitaire à la Faculté de Chasse aux Mammouths en 50 351 av. JC. Le reste, je vous le laisse découvrir...



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