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jeudi, mars 18, 2004

(Thomas Fersen / Le Bal des Oiseaux)

Cri d'un ami espagnol... incompréhensible pour moi qui suis aussi doué pour els langues vivantes que pour la sculpture sur glace. En fait je n'ai jamais essayé la sculpture sur galce si ça se trouve je suis très doué, c'est un mauvais exemple. Bref. Un cri, donc, commençant vaguement par "foe, foe" et une petite gigue. Quand je demande explication de la joie de Javier, le joyeux madrilène, à Manel, le sombre catalan (sombre parce qu'il est brun et ténébreux, pas parce qu'il est triste), ce dernier me réponds "il a dit : "il est parti, il est parti, le moustachu !""

J'en déduis que la Gauche a gagné en Espagne, succédant en cela à l'Allemagne, l'Angleterre et fut un temps, la France. On verra si les changements qu'ont depuis connus ces trois pays se confirmera par celle de l'Espagne. D'un coup, là, je me rends compte d'un truc. J'ai été mis au courant du résultat des élections en Espagne par un espagnol, de vive voix. Pas par la télé que je n'ai plus, pas par une radio que je n'écoute que peu, pas par internet et pas par des journaux papiers que je n'achète pas. D'une certaine façon, ça me réconforte (Bénabar / Adolescente).

Parce que dans mes crises de misanthropie aigue, j'envisage parfois l'ermitage...

"(L, hurlant) : Mais qui es tu, Marc ?! Qui es tu, pour te permettre de t'extraire de la société des hommes ? Qui es tu, pour te permettre de juger l'humanité sans t'y inclure ?" Art, toujours. On va finir par croire que c'est ma seule référence. Non, je vous rassure, c'est juste ma favorite.

Je crois que j'ai toute les qualités requises pour l'ermitage, c'est un voie qui me satisferait pleinement. J'ai du mal à supporter mes semblables dès qu'ils sont plus de 1 ou 2 autour de moi, je sais cultiver un potager raisonnablement, j'ai une certaine aspiration (souvent déçue certes) à la spiritualité, (White Town / Your Woman... so 90's !)je ne me rase que peu, et je ne vous parle même pas d'une quelconque vélléité d'aller chez un tiffeur. Etre seul, se retrouver à soi même, ne penser à rien, juste se laisser vivre.

Les obstacles majeurs : Etre seul ; en ce moment, je préfère être à deux avec ma Fulgurance que seul. Et plus généralement même si la société des hommes me rend amer, j'aurai du mal à me passer de ceux qui me sont proches. J'aurai du mal, mais je pense y arriver. Mon ego suffirait certainement à me contenter. Autre obstacle : je n'arriverai aps à penser à rien. Je n'arrive plus à penser à rien. Ou je n'y arrive que trop rarement. Mon cerveau mouline en permanence, ressasse, retourne, pédale... dans le vide parfois. Dans la choucroute, aussi. Mais jamais il ne cesse. Très désagréable quand vous essayez de vous endormir (Sigur Ros / Track 09 dont j'ignore le titre). Et la musique... pourrais je me satisfaire du seul chant de l'eau sur les pierres, du vent dans les arbres, des animaux ? Je ne pense pas. Pas à vie.



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