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jeudi, mars 04, 2004

(Venus / I'm the ocean, live)

J'ai enfin vu Le Faucon Maltais de John Huston avec Humphrey Bogart dans son premier grand rôle. C'était un grave manque dans ma faible culture cinématographique qu'il me fallait combler. A quand le retour des cinémathèques à 4 euros les 3 films ?

Déçu. Déçu par Bogart, déçu par Huston. J'attendais sans doute trop de ce film, à force de le voir porter aux nues à droite à gauche. J'attendais sans doute trop d'une adapation du roman de Dashiell Hammett, trop de la mise à l'écran du terrible personnage de Sam Spade (déjà, le nom, ça en jette). J'avais trop entendu dire qu'il s'agissait du film fondateur du genre Film Noir. Déçu par les actrices, censées être des vamps et qui n'en sont pas. Déçu d'entendre parler d'Istambul toute les 10 minutes et de ne pas en voir la moindre muraille. Déçu que ce film ne soit pas un mélange de Casablanca et de Pépé le Moko, peut être.

Ce film (qui est quand même bien, hein, me faites pas dire ce que j'ai pas dit) m'aura au moins permis de comprendre des trucs. Des trucs bien précis d'ailleurs, venant d'un livre auquel ce film m'a également fait repenser (Badmarsh & Shri / Swarm). Un bouqin que j'avais lu en primaire et qui s'appelait... Le Faucon Malté. Ca doit être une des sources de mon amour des jeux de mots débiles. Bouquin d'un certain Anthony Horowitz, si mes souvenirs sont bons. Je me rappelle du nom de ce type parce que j'avais tellement aimé ce bouquin que j'avais cherché d'autres bouquins de lui.

Un livre avec une histoire de boîte de chocolats, maltés bien sûr, un bandit nommé Falken ou Falkenberg quelquechose comme ça, d'un détective nul qui se saoule à la grenadine car ne supportant pas l'alcool, de son frère, et maintenant que j'y repense un peu, je me demande s'il n'y avait pas un nain aussi, au début. Et un grand méchant appelé Le Gros. Scène de rencontre entre le héros et le Gros : un rendez vous dans un parc. Le Gros donne à bouffer aux pigeons. Durant l'entretien il dit qu'il déteste les pigeons. On comprend à la fin que les grains donnés aux pigeons sont empoisonnés. Le vrai méchant, quoi (Mano Negra / Peligro).

Et à force de repenser à ce bouquin, il me semble qu'il y avait deux suites : L'ennemi public n°2 et Devine qui vient tuer. Me reste donc à voir L'ennemi public n°1 et Devine qui vient dîner ce soir, je suppose.



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