<$BlogRSDURL$>

lundi, avril 12, 2004

(The Doors / The End)

Je n'aime pas les Doors. Je n'y peux rien, j'y suis hermétique. Ou presque. Allez savoir pourquoi, dans mon rejet quasi total de ce groupe et de son icône idôlatrée, il y a deux trois choses qui m'obligent à les placer dans mon panthéon. C'est vexant quand même.

D'abord il y a ce titre, magistral, The End. Avec ses défauts dûs à l'époque. Mais surtout avec son effet indéniable sur les neurones. Et son "message". Je deteste parler de message dans les oeuvres artistiques. Chercher le message d'une oeuvre, essayer de la comprendre, c'est s'interdire de la vivre, et donc de la com-prendre, de la prendre avec soi, en soi, de s'en nourrir. Une des nombreuses raisons qui me font rejeter en bloc les études de lettres telles qu'elles sont menées dans le secondaire et le tertiaire, et qui me fait également rejeter la très grande majorité de la production de "l'art contemporain". Je deteste, donc, chercher et parler des messages d'une oeuvre. Mais il est indéniable que sur The End, les Doors ont su allier forme et fond afin de remplir un objectif, et que ce but est atteint.

A côté de The End il y également quelques titres qui valent le coût, ne soyons pas obtus. Je pense notamment à Riders on the storm (à ne pas confondre avec Stormrider... ;) ). Mais je ne comprendrai jamais comment Light my fire a pu devenir un titre mythique. Ce qui me pousse à garder un brin de considération pour Jim et ses amis, ça reste bêtement Philip José Farmer. Non, il ne fait pas partie des Doors. J'ignore même s'il a jamais écouté un seul de leur titre.

PJF est (était ? j'ignore s'il est encore de ce monde) un écrivain américain. Vous ne trouverez pas trace de lui dans la grande littérature, il est surtout resté dans quelques mémoires pour avoir écrit La saga de hommes-dieux, un cycle de mélange SF/Fantasy, aux temps héroïques de ce type de littérature. (Eels / Novocain for the soul) Lecture sympathique mais sans plus, dont on peut se passer. Mais la correspondance entre l'univers de Philip José Farmer et celui dans lequel les Doors évoluaient est saisissante. La musique des Doors étant une des nombreuses "portes" devant mener aux mondes des Hommes-Dieux. Tiens d'ailleurs, pour ceux que PJF intéresse, c'est à partir de ses livres qu'a été écrit le JdR Thoan, anciennement diffusé en France par Descartes mais qui ne doit plus être édité.

Enfin, rien à voir ou presque, mais Les Noces Pourpres de G. Martin est enfin sorti en poche, ce qui va me permettre de poursuivre Le Trône de Fer / A Game of Throne (A LIRE pour les amateurs du genre) dont il s'agit du huitième tome. Quitte à passer à la librairie, n'hésitez pas à perdre du temps sur La nuit de l'oracle de Paul Auster. Comme quoi on peut être américain et faire des choses bien... (Godspeed you ! Black Emperor / Aucune idée du titre... And the Dark Winds blows...)



Comments: Enregistrer un commentaire

This page is powered by Blogger. Isn't yours?